Le module interactif suivant montre comment le paysage de Pontanezen s’est modifié entre 1959 et 2010 :
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A la fin des années 1960, fermes et champs sont rasés entre la rue de Gouesnou et l’actuelle rue du Général Paulet. Tous ? Non, quelques bâtiments subsistent dans la partie est. Deux hangars donnant sur la rue de Gouesnou et quelques maisons. Parmi celles-ci, on reconnaît le groupe de vieilles maisons qui abritent les locaux de Vert le Jardin derrière les commerces actuels. Entre la place Daumier et la médiathèque, deux maisons sont longtemps restées comme deux ilots isolés entre les tours, souvenir d’une époque passée. Construites vers 1968, l’une d’elle a disparu vers 2010. La seconde est restée debout quelque temps encore avant d’être rasée au début de l’été 2013.
La forme du nouveau quartier se stabilise au milieu des années 1970. On baptise leurs rues d’après des peintres illustres et c’est bientôt sous leur nom que sont connus les immeubles qui les bordent : la tour Watteau, la barre Corot, etc. Leur hauteur cache l’horizon. La structure des rues est telle que le quartier apparaît comme un labyrinthe. En voiture, peu de parcours sont possibles en ligne droite. C’est presque un labyrinthe.
Au cours de son passage à Ponta en 2004, la carnetiste Soazic Dréano a demandé à trois personnes de lui dessiner un plan du quartier. Pour qu’elle ne se perde pas.
C’est amusant de voir comment chacun interprète et se représente ces lieux qu’il fréquente chaque jour.
L’Opération de Renouvellement Urbain menée à partir des années 2000 aéré le quartier. La sensation d’enclavement a disparu, le quartier, désormais relié au centre ville par le nouveau tramway, est bien plus ouvert sur l’extérieur, moins replié sur lui-même.
Grâce à la boussole numérique que vous pourrez installer sur votre smartphone, projetez vous dans Pontanézen tel qu’il était en 1965.